Mon traitement antiagrégant plaquettaire

HÔPITAL BICÊTRE

Mon traitement antiagrégant plaquettaire

Qu’est-ce qu’un antiagrégant plaquettaire (AAP) ?

C’est un médicament qui s’oppose à l’agrégation des plaquettes sanguines, première étape de la formation des caillots de sang.

Dans quel cas donne-t-on un antiagrégant plaquettaire après un AVC ?

Lorsque l’AVC est dû à l’obstruction d’une artère du cerveau (AVC ischémique = infarctus cérébral) par un caillot de sang  (thrombus), on doit  donner un médicament anti-thrombotique pour éviter une récidive. Le plus souvent, il est prescrit un AAP, à condition toutefois que le caillot n’ait pas été formé dans le cœur. En effet, dans ces cas d’AVC ischémique d’origine cardio-embolique, les AAP ne sont pas assez puissants, et il faut recourir à un traitement anticoagulant (voir fiche anticoagulant).

En dehors les infarctus cérébraux d’origine cardio embolique, les indications d’un traitement par AAP sont très larges. Le plus souvent, le caillot s’est formé à partir d’une plaque d’athérome (accumulation de dépôts graisseux dans la paroi d’une artère). Dans d’autres cas, il s’agit plutôt d’une maladie des petites artères intracérébrales, liée surtout à l’hypertension artérielle. On peut aussi  parfois ne pas avoir trouvé l’origine du caillot (« AVC sans cause retrouvée »), malgré un bilan complet. Dans tous ces cas, l’anti thrombotique prescrit est un AAP.

En principe, ce traitement est à prendre à vie.

Quels sont les types d’AAP ?

Dans les suites d’un AVC, on en utilise principalement 2, prescrits sous forme de poudre ou de comprimés :

  • L’aspirine, à faible dose (75 à 350 mg/jour)
  • Le clopidogrel, à la dose fixe de 75 mg/jour. Son coût est nettement plus élevé, mais pas son efficacité.

Il existe également d’autres AAP : ticagrelor, dipyridamole, …

Quelles précautions lors qu’on prend un APP ?

Dans les suites d’un AVC, on en utilise principalement 2, prescrits sous forme de poudre ou de comprimés :

  • L’aspirine, à faible dose (75 à 350 mg/jour)
  • Le clopidogrel, à la dose fixe de 75 mg/jour. Son coût est nettement plus élevé, mais pas son efficacité.

Il existe également d’autres AAP : ticagrelor, dipyridamole, …

Quelle surveillance lors qu’on prend un AAP ?

Il n’y a aucune surveillance biologique d’un traitement par AAP, qui ne modifie pas les tests usuels de coagulation