Le patient est accueilli en urgence, le bilan est réalisé (clinique, radiologique et biologique) et un traitement est administré selon les indications.

L’orthophoniste intervient sur prescription médicale dans différents cadres :

• Dépistage puis rééducation de troubles de la déglutition (pour une reprise de l’alimentation ou une adaptation du régime alimentaire),
• dépistage de troubles de la parole, de l’articulation (dysarthrie)
• dépistage de troubles du langage (démutisation précoce, prise en charge de l’aphasie)( pour lequel l’échelle de LAST à été elaborée par Bicêtre).
• Despistage de troubles cognitifs (mémoire, attention, etc.)

Son rôle est de proposer un bilan initial suivi d’une rééducation, afin d’éviter ou de réduire les séquelles.

En UNV, l’orthophoniste poursuit la rééducation des troubles de la déglutition, de la parole et/ou du langage, avec un travail de guidance auprès de l’entourage du patient, initié aux soins intensifs.

A cette étape du séjour du patient, la question du devenir et de l’orientation est également abordée: retour à domicile avec ou sans rééducation, poursuite d’une hospitalisation complète, HDJ (hospitalisation de jour), SSR (service de soins et de rééducation). Cette décision est collégiale entre médecin, équipe soignante, rééducateurs, entourage et patient

L’accent est vraiment mis sur la rééducation qui sera plus personnalisée en SSR.

Durée de séjour en moyenne un mois.

Les axes de rééducation sont :

– poursuite de la rééducation du langage et de la parole

– stimulation cognitive (prise en charge de troubles de la mémoire, troubles attentionnels, troubles dysexécutifs…) après avis neuropsychologique.

– rééducation des troubles de la déglutition ou réalimentation chez les personnes nourries par GPE

– sevrage de trachéotomies (réalisé en équipe)

– accompagnement des familles (dans une réalimentation, dans le cadre des aphasies afin d’aider les familles à communiquer avec leur proche)