Qu’est-ce qu’une endartériectomie ?
L’endartériectomie (« la chirurgie carotidienne ») est réalisée dans les jours à semaines qui suivent la survenue d’un AVC ischémique lorsque la cause de l’infarctus est une plaque d’athérome qui rétréci la lumière de l’artère en amont, en l’obstruant (« carotide sténosée »).
L’acte chirurgical est réalisé sous anesthésie générale ou locale par un chirurgien vasculaire spécialisé.
Ensuite, soit le patient retourne à domicile, soit il retourne en UNV ou par la suite est transféré en service de rééducation dédié avec des soins de rééducation adaptés à l’AVC.
Quel est le but de cette intervention ?
L’endartériectomie a pour but d’éviter une récidive d’AVC (ou un premier AVC en cas d’AIT) qui cette fois pourra être handicapante voire mortelle.
Quelle précautions à suivre après une endartériectomie ?
Il faut garder à l’esprit que la maladie athéromateuse peut toucher de nombreuses artères de gros calibre : carotides internes, mais aussi d’autres artères à destinée cérébrale, coronaires pour le cœur, artères rénales, artères fémorales pour les membres inférieurs.
Cela signifie qu’après une endartériectomie, pour éviter que la maladie s’étende sur les autres artères cibles, on doit absolument lutter efficacement contre les facteurs de risque d’athérome, que sont l’hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, l’hypercholestérolémie, l’obésité, la sédentarité.
Les autres localisations d’athérome peuvent être dépister par des explorations dédiées (doppler artériel des membres inferieurs , épreuve d’effort, coro-scanner, coronarographie).