Handicap après un AVC

HÔPITAL BICÊTRE

Handicap après un AVC

Qu’est-ce que le handicap ?

La loi française du 11 février 2005 portant sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées définit le handicap comme « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »
Le handicap exprime une déficience vis-à-vis d’un environnement, que ce soit en termes d’accessibilité, d’expression, de compréhension ou d’appréhension. Il s’agit donc plus d’une notion sociale que d’une notion médicale.

Qui est handicapé après un AVC ?

Un patient sur deux reste handicapé dans son quotidien après un AVC : les études récentes ont montré que les séquelles les plus fréquentes sont des troubles de l’équilibre et de la mémoire (plus de 4 patients sur 10). Un mois après l’AVC, un handicap persiste chez 6 survivants sur 10 environ.

Quels peuvent être les handicaps après un AVC ?

  • Un tiers des patients souffrent d’une atteinte motrice d’un ou plusieurs membres
  • 1 patient sur 3 de troubles du langage
  • Près d’un quart de troubles visuels
  • 1 sur 5 des troubles sensitifs
  • 1 sur 6 présente des signes d’incontinence urinaire
  • 1 sur 7 des troubles de la déglutition

Cependant, le handicap invisible comme la fatigue et les troubles de la concentration reste mal diagnostiqué par les spécialistes.

Depuis 2015, une consultation de suivi est désormais obligatoire dans les six mois qui suivent l’AVC afin de mieux prendre en charge ce handicap invisible. Vous pouvez aussi demander à votre médecin de vous adresser à une consultation post-AVC même si vous n’avez pas été hospitalisé en unité neuro-vasculaire.