Pour l’autorééducation , il s’agit d’exercices de rééducation faits par le patient  sur recommandation du professionnel de rééducation : médecin de médecine physique et de réadaptation (MPR) ou masseur kinésithérapeute.

Le principe est d’intégrer des exercices dans votre vie quotidienne afin que cela ne soit pas une contrainte.

Elle doit s’associer à un programme complet d’éducation visant à connaitre votre pathologie, les signes d’aggravation ou de récidive, les conséquences fonctionnelles, les rôles et les fonctions de certains groupes musculaires, la bonne technique d’étirements et de renforcements.

• L’amélioration et le maintien des performances motrices afin de faciliter la vie quotidienne
• L’autonomisation et la valorisation du rôle propre du patient dans sa rééducation
• La consolidation du bénéfice du travail de rééducation

• Elle est destinée aux patients désireux de faire eux-mêmes leur rééducation à l’hôpital en plus des heures de rééducation ou bien dans leur lieu de vie.L’auto-rééducation ne remplace pas le kinésithérapeute qui seul saura indiquer les exercices sur lesquels il faut insister, ceux qui sont contre-indiqués et suivre votre rééducation.Tout malade atteint d’AVC et ayant une compréhension préservée est donc concerné.

• Il s’agit d’exercices simples à faire, assez variés cherchant à répondre au plus grand nombre de situations.Les exercices proposés sont réalisables en tout lieu, à toute heure.L’éducation du malade débute lors de l’hospitalisation et est composée de 2 à 3 séances de durée de 45 minutes. Le patient sort avec un programme d’autorééducation personnalisée et une ordonnance de prescription détaillée.

• Chaque malade tient un registre de son programme d’autorééducation et le présente lors de la consultation MPR ou neurologique afin d’ajuster ou revoir le programme selon le degré de récupération.